JOURNAL DE BORD DE JULIEN LEBRETON : COSTA RICA

Carnet de voyage : Costa Rica


Avant Propos:
Pourquoi un journal de bord ? Peut-être pour illustrer et accompagner quelques photos, des fois que la mémoire finisse par flancher et relire quelques extraits de temps en temps, mais aussi, tenter de répondre aux interrogations des visiteurs qui m'écrivent régulièrement.
C'est aussi l'occasion de pouvoir ajouter quelques photos (texte en gras) non présentées dans mes galeries, quelques infos et documents pouvant être utiles à la préparation d'un éventuel voyage et aussi de faire découvrir quelques sonorités locales.
Même si l'idée d'effacer ou nuancer un passage, de compléter une info, d'ajouter une anecdote m'a aussi effleuré l'esprit, vous pourrez constater qu'il ne s'agit pas d'un exercice de style de ma part, mais bien d'observations, humeurs du moment mises sur papier, que je partage ici. C'est volontairement que j'ai laissé mes impressions dans leurs formulations originales ; elles étaient celles du moment, et elles ne valent que ce qu'elles valent. Je les assume dans le fond et la forme.

Finalement, j'ajouterais que n'étant pas vraiment une fine plume de la prose, je ne saurai trop vous suggérer de visionner ma galerie pour avoir un autre aperçu du Costa Rica et voir ce que l'on y a trouvé !
Bons voyages !

Date:1er Février
Lieu: Montréal - San José Hébergement: Backpacker Costa rica (18$/2/nuit;chambre commune)
Infos: Transport aéroport/auberge 13$  Autres: toilettes, douches,cuisine collectives
À peine sortis de l'aéroport et après les douanes costaricaines pas mal moins stressées que les douanes américaines, nous sommes assaillis par les taxis pour le moins, efficaces.
Bing bang, 13 $ et c'est fait, nous voici en route vers l'auberge.
La température à la descente de l'avion nous met déjà dans le bain et la clim’ du minibusest bienvenue.
Ici, on conduit à vue et au klaxon !
salut=pouet pouettt.; je tourne à droite= poueeet ; à gauche= pouepoueettt
Tout est barricadé, il n'y a pas ou peu de fenêtres sans barreaux.
À la tombée du jour, j'ai déjà pu sentir l'humidité de l'air s'abattre sur la ville.
Dehors c'est vraiment intense et cela nous attise le désir d'aller un peu plus au vert.

Après une sieste et afin d'accélérer la période d'émergence, je me suis permets un petit tour de reconnaissance dans les quartiers. Encore une fois tout barricadé. Seules quelques rares échoppes, fruiteries, boucheries douteuses …et dépanneurs en tous genres sont ouverts. Le tout en faisant évidemment abstraction des concessionnaires automobiles qui pullulent partout.
À la nuit tombée, plus personne dans les rues à part les klaxons .San José semble entouré de montagnes et de verdure. J'ai hâte de voir ça.
Date:2 Février
Lieu: San José-Santa Élena Hébergement: Pension Santa Elena (14$/2/nuit )
Transport : Bus TransMonteverde 8$/2 (4h30)
Autres: réservation jeep/boat/jeep pour Arenal (18$/p)
Départ du bus à 6h30 avec quelques motivés du matin la gueule aussi enfarinée que nous.
Pendant que j'achète nos deux billets pour Santa Elena, Karine s'occupe de deux cafés et friandises locales sucrées et salées pour goûter.
Une fois dans le bus il nous faut plus d'une heure pour quitter San José ;Nous ramassons du monde en route à des arrêts imaginaires pour qui n'est pas de la place et même si il n'y en a plus dans le bus.
Certains termineront le trajet debout au milieu de l'allée et d'autres avec leurs bagages sur leurs genoux.
32 km avant Santa Elena, nous quittons la route sinueuse par monts et par vaux pour prendre une piste locale que bien des voitures nord-américaines auraient dû mal à supporter. Nous n'en voyons plus la fin, montagnes, pâturages, golfs, vaches et fermiers bref que du vert à perte de vue.
Arrivée comme prévue à 11h00.
Tout le monde s'assure que son sac est arrivé à bon port et c'est la course à la pension, hôtel ou cabinas....
Nous trouvons sans problème une de nos options repérées dans le guide.

Décidant d'aller faire un petit tour dans les parages après avoir réservé nos activités du lendemain, nous montons et montons encore une des collines entourant le village et trouvons un petit bout de forêt où nous décidons d'aller nous initier.
Les premières photos de sous-bois ou plutôt sous forêts tropicales !!
Il bruine sur Santa Elena avec du soleil et surtout un vent de ouf qui accompagnera notre endormissement.
Ce soir, un arc-en-ciel englobe le haut du village à la lisière de la jungle.
Photos encore pour la postérité.
Date:3 Février
Lieu: Santa Elena-Monteverde Hébergement: Pension Santa Elena (14$/2/nuit )
Infos: Canopee+ Sky trek ( 45$/p) Autres: Reserve Santa Elena (18$/2) + transport (3680colons)
Ce matin, c'est le skytrek et le sky walk.
Le tout commence par les tyroliennes. La plus longue fait 700 mètres et la plus haute part à plus de 1600 mètres. Possibilité de faire les deux dernières en duo.
Les vues sont hallucinantes et le tout très sécuritaire même si encadré par des ados. Une fois le 1er parcours terminé, nous prenons un deuxième café il est juste 9h15 et nous avons déjà une dizaine de skytrek dans le corps.
Nous partons ensuite pour le skywalk, soit une série de huit ponts suspendus au-dessus, à travers, sous la cime des arbres. Le tout agrémenté d'une balade en sous-bois. Tous nos sens sont en éveil, à l'affût du moindre bruit, odeur, ou point de vue possible.
La Cloud Forest est grandiose. Les arbres plus hauts les uns que les autres. Chaque Branche est un micro système à part entière.
Nous voyons passer plusieurs fois une gang' de locaux avec des sacs de roches sur le dos. Nous verrons par la suite qu'ils sont en train d'entretenir les sentiers et travaille. La chaleur n'est pas forcément au rendez-vous et il bruine constamment.
Tiens, un autre pont ! Celui-ci mesure 50 mètres et se trouve à 70 mètres du sol.
Il faudra attendre le dernier pour finalement faire la rencontre de quelques animaux.

- Chut regarde un truc-là !
- eh non, regarde il y en a plusieurs ! entre 15 et 20 !
Ce sont des White-noses Coati. Ils nous passent juste à côté et les joies du reflex font que je galère pour changer mon objectif. On en profite des yeux à défaut de cartes mémoires.
Nous continuons et juste avant l'accueil un petit paradis du colibri. Ils viennent à la tonne juste pour se faire voir sur leurs mangeoires. Pas facile ça non plus en photos.
De retour à Santa Elena, nous remarquons un coin moins touristique ; nous y retournerons à pied plus tard histoire de profiter du soleil resté dans la vallée.
Nous passons devant l'école et au travers de différentes petites ruelles et magasins aux allures plutôt euh,... locales.
Date: 4 Février
Lieu: Santa Élena - Monteverde Hébergement: Pension Santa Elena (14$/2/nuit )
Infos: Internet 3$/2 (pour 2 fois 1 heure) Autres: Restaurant le Mochos( 4612colons/2) 3***
Réveil 6h00 du matin avec un petit déjeuner en terrasse. Rendez-vous 6 h 45 pour la navette vers la réserve Santa Elena dans la forêt de Monteverde.
Nous ferons deux trails dans notre journée . La cano negro trail, 4,8 km sous la flotte et la plupart du temps dans les nuages ( cf : cloud forest).
Trail en pleine forêt tropicale. La pluie nous empêche un peu de profiter pleinement de notre rando. Les oiseaux se font plus dur à entendre et pour ce qui sont des photos, la frustration est à son comble. Impossible de sortir l'appareil sans vraiment risquer de le tremper. Mais bon, je teste un peu le matos sans pouvoir vraiment optimiser les prises de vue.
Conséquence : en jungle, prévoir un imperméable, un puncho, un parapluie si les vents le permettent!?!?!? Des ziplocs pour objectif et l'appareil. Pour le reste, j'avais au moins prévu une tonne de gel de silice .
Nous aurons cherché toute la matinée des grenouilles, qui par la suite nous apprendrons, ne se trouvent pas vraiment à des altitudes de plus de 1500 m dans la région.
Petite pause lunch à l’accueil pour repartir dans l'après-midi sur La Del bajo trail (2,6 km).
Le temps sera un peu plus clément et je tâcherai de me rattraper un peu sur la matinée.
Cette trail fut vraiment chouette tant au niveau des yeux que des oreilles (beaucoup plus d'oiseaux).Une marche en jungle, c'est comme ré-apprendre à connaitre notre planète avec ses joyaux, ses mystères et son histoire.
Une petite cascade agrémentera bien la balade.
Date:5 Février
Lieu: Santa Elena- Arenal ( par la lagune)
Hébergement: Sissy's Cabinas 15$/nuit/2 ;
Infos: Jeep/boat/jeep (3h30) Autres: cuisine+toilette&douche collectives
Le rendez vous pour notre transport est fixé à 8h00 pour faire la route vers la Fortuna . Pour gagner du temps, nous décidons de passer par la laguna Arenal. Nous sauvons ainsi six heures de route mais payons plus cher que l'autobus.
La route officielle pour se rendre au bateau est très chaotique mais on ne peut plus belle.. Les nuages sont toujours très présents, les vents aussi et quelques pluies venant de la jungle. Tout ce mélange nous offre (tant que la visibilité le permet) une multitude d'arcs-en-ciel. C'est absolument magnifique. Les vallées sont splendides, des petits villages font place à des fermes isolées, les vaches locales pâturent dans les alpages et les habitants font le ménage sur leur terrasse en ce premier jour de fin de semaine.
Les hauts plateaux se fondent dans le brouillard le plus total et les vents auxquels même les arbres n'ont pu résister, leur inclinaison étant la preuve de la rudesse du milieu. Un peu plus loin, derrière les champs, la jungle est encore omniprésente. La dernière partie du trajet se fait en longeant une rivière nous offrant, là encore, de superbes panoramas jusqu'aux abords de la lagune Arenal.
Une série de taxi-boat nous attendent en ligne. L'eau de la lagune est belle et plus on se rapproche du volcan plus elle deviendra verte. Les rives nous donnent un nouveau point de vue sur la forêt dont les sommets de montagne sont encore ennuagés par ci par la . Nous voici devant " El volcano Arenal" nous profitons de sa base dégagée qui sera finalement le meilleur point de vue de la journée.
En fin de matinée, nous sommes déposés au Sissy's Cabinas, notre pied-à-terre pour deux nuits. Nous devons négocier le prix car pas mal plus cher pour le cadre et les indications du guide mais fonctionnel.
Ici beaucoup de gens ne parlent que l'espagnol ; va raiment falloir s'y mettre...
Date: 6 Février
Lieu: Arenal Hébergement: Sissy's Cabinas 15$/nuit/2
Infos: 4$/p pour l'entrée de la chute Arenal (Catarata Arenal) Autres: 25$/p pour le Volcan+ Hot springs Baldi
Réveil 7h00. Nous faisons couler notre premier café maison. C'est bon.
Nous nous dirigeons vers la Catarata Arenal à pied. Petite marche paisible à travers la campagne locale, les champs dans un premier temps, les bananeraies, les arbres à papayes et les oiseaux partout avec le volcan en fond de décors.
Nous y mangeons et Karine fait même une trempette dans l'eau turquoise. Nous revenons un peu à la course car je n'ai pas voulu passer à côté de quelques photos du volcan, se montrant magnifiquement de haut en bas.
C'est le rush pour trouver un tour nous emmenant voir le volcan du côté où la lave coule. Le tout jumelé avec les hot springs Baldi, source d'eau chauffée par le volcan en personne, pour terminer la journée en beauté.
La balade vaut le détour ;elle nous offre un magnifique point de vue sur la lagune Arénal et la cordillèra au loin sur fond de soleil couchant. C'est vraiment beau.
Finalement, deux heures après notre départ, nous atteignons notre mirador d'observation pour le volcan où nous attendons la tombée de la nuit. Nous apercevrons en tout et pour tout deux petites coulées de lave et entendrons une fois le souffle puissant et rugissant du volcan.
Date: 7 Février
Lieu: Arenal- San José via Casada Hébergement: Backpacker Costa rica (20$/2/nuit;chambre perso)
Transport: Bus 1h30+ 2h30 = 990colonsx2 + 480colonsx2 Autres:
Réveil encore une fois matinal.
Ce matin, sous un soleil éclatant le volcan est hallucinant. Pas un seul nuage ne vient en assombrir sa vision. Je m'équipe de mon appareil photo et remonte la petite ruelle de notre cabina pour tenter de trouver "Le" point de vue.
Plus tard, l'attente du bus retardé de 30 mn, nous laissera ainsi l'occasion de pouvoir admirer encore un peu le volcan dans la ville et jaser avec deux étudiantes de Nantes. Même si les horaires de bus diffèrent d'une personne à l'autre, nous trouverons finalement notre itinéraire en jumelant deux bus. La route est encore une fois splendide. Nous passons par tous les hauts plateaux de la région, allant même jusqu'à 1850 mètres. Nous roulerons au-dessus d'une mer de nuages à certains endroits. De toute beauté ! !
Pour le reste, ce sont des villages, des champs à profusion jusqu'au moment où nous redescendons dans la vallée centrale. Nous arrivons donc dans le bruit, la pollution et les embouteillages puis finalement au Costa Rica backpacker (lieu connu maintenant) .
Une petite connexion Internet, un petit sandwich, puis en route vers le centre-ville afin de nous "booker" une excursion pour le volcan Irazu ,en vain. Les prix sont exorbitants nous poussant ainsi à revoir nos plans et décaler une partie de notre circuit.
Nous en profiterons pour déambuler un peu dans San José blindé de monde anarchique bruyant et agressant. Nous resterons essentiellement sur l'avenida central, irons au Mercado central 1880 très local et grouillant d'une faune toute particulière mais néanmoins authentique, puis un autre petit marché d'artisanat touristique avec des chaises hamac pas chères pas chères.
Date: 8 Février
Lieu: San josé- Quépos Hébergement: Cabina Alicia 7000colons/nuit/2
Transport: Bus 3h30 1990colons/2 Autres:
 Je fais le voyage San José –Quépos sur le banc du fond sans être malade( fait exceptionnel, en fait !).
Arrivés sur Quépos, nous partons à la recherche d'une cabina pour deux nuits. La première, le Majestic hôtel, nous fait faire demi-tour dans l'escalier; tout y est vétuste et ressemble davantage à un bordel en ruine. Un autre trop cher. Nous arrivons finalement à la cabina Alicia. Trois petits vieux dont la propriétaire qui s’est déjà rendue à l'oratoire Saint Joseph de Montréal, nous font entrer chez eux, traverser leur maison puis la cour arrière où se trouve la piaule.
La chaleur est écrasante, vraiment écrasante. Nous repartons, après avoir déposé nos sacs, par la rue animée de Quépos. Assez touristique et "surfeur boys ambiance" !!!.
La dite rue se termine sur le Pacifique où nous allons à la plage profiter du coucher de soleil. Superbe, là encore même si la mer est sale, l'égout y prenant fin..

Yves Beauchemin à écrit dans le matou ce que je n'aurais pas pu mieux décrire :

-"Une chaleur humide les enveloppa brusquement.(.../...).La chaleur s'insinuait dans le moindre repli de leurs vêtements,pénétrait leurs cheveux jusqu'à la racine,se glissait au fond de leur gorge. On la sentait aussi puissante et invincible que le soleil lui-même."

Date: 9 Février
Lieu: Quépos ( proche parc Manuel Antonio) Hébergement: Cabina Alicia 7000colons/nuit/2
Infos: 7000colons pour 2 entrées dans le parc Autres: transport pour parc 100colons/p
Pura vida !!
Nous partons tôt le matin pour Manuel Antonio et son parc. La grosse attraction du coin, qui est le plus petit parc mais le plus visité du Costa Rica. Cela paraît un peu. Les groupes se suivent à la queue leu leu. Nous partons seuls de notre côté.
Juste après l'entrée du parc, le spectacle commence avec un couple de pélicans et les deux gros rochers que l'on peut voir sur toutes les cartes postales... avec un gros bateau pour touristes devant.
Nous décidons de faire quelques sentiers dont celui de la catarata du parc. Arrivés au bout, plus d’eau ! ; À cette date , elle est à sec ! Tout comme les autres sentiers, celui de El mirador vaut le coût pour son point de vue.
Tout au long du chemin, les découvertes se font à chaque minute. Iguanes de toute grosseur, trois sortes de singes, deux sortes de paresseux et des araignées toutes "fuckées". Très touristique mais c’est là que cela se passe au niveau des animaux. J'oubliais aussi les oiseaux qu'on peut entendre sans voir, les papillons dont le morphos et une espèce de petits tapir marcassin.

Après avoir passé plus de la demi-journée dans la jungle et à longer les plages, nous décidons d'aller s’y rafraîchir. Je n'ai jamais vu de l'eau aussi chaude. Certaines plages sont inaccessibles à cause des marées. Nous nous retrouvons finalement à Manuel Antonio baya (comme tout le monde) et c'est ici que nous terminerons notre petit périple dans le parc. Je n’oublierai pas de mentionner la bataille de Karine avec un singe tentant de piquer notre lunch ou alors un iguane "pick pocket" volant celui des mains d’une touriste effrayée . Puis aussi l’eau turquoise qu'on imagine exister seulement dans les films. En résumé c'est un beau parc et les plages sont vraiment belles ; Même qu'à la fermeture, on peut se retrouver avec quelques couples qui tente vainement de faire discrètement des cochonneries dans l'eau.
Date:10 Février
Lieu: Quépos - San Isidro - Puerto Jimenez Hébergement: Cabinas bosque Del Mar 7000colons/nuit/2
Transport: Bus 3h30 ( 3000colons/2) + 6h00( 3750colons/2) Autres:
Départ plus que matinal. Le bus quitte Quépos à 5h00. Nous nous dirigeons vers San Isidro pour aller grimper le Chirripo.
Surprise à notre arrivée. Le "##$%°?"$ de Chirripo est "booké" jusqu'au 8 mars ! On est "fourré". C'est une grosse déception car c'était un des temps forts de notre voyage. Nous sommes rendus dans le parc central de San Isidro. Un "ramassi" de mendiants et de gars en train de cuvée l'alcool de la nuit et du matin. Il est 8 h 30 et certains ont une gueule pas vraiment rassurante. On est écoeuré et fatigué de notre trop courte et tiède nuit, nous cherchons alors une solution de rechange.
Nous allons devancer notre séjour sur Corcovado. Nous faisons des démarches pour y réserver un hôtel . Ça prend une plombe, c'est compliqué, je me fais raccrocher au nez, on rappelle, on envoie un fax et on nous en renvoie un. Il est finalement 12h30 nous devons retourner à la station de bus pour les billets. La madame (contrairement à la première info) nous confirme que le bus part à 15 h 30 et non plus 13h 30.
On est écoeuré. Debout depuis 4h15. On "zone" depuis 8 h 30 dans une ville de cul. On va bouffer dans un pseudo McDo local. Le mal de ventre me prend.
On retourne confirmer par téléphone notre réservation au Corcovado Tent Camp Lodge, on me trouve un poncho pour les prochaines escapades en jungle et on retourne à la gare où le bus qui arrive.
On part finalement à 16h00. Le bus venait de San José. Manque de bol, plus de places assises. On est écoeuré et le mal de tête respectif s'empire. On trouvera finalement une moyenne solution avec Karine assise dans l'allée avec les cafards et autres insectes locaux après que j'ai passé 1h30 debout au fond du bus avec un mal de crâne, chaleur et une limite gerbe naissante.
Six heures d'un super voyage. On arrive à Puerto Jimenez vers 21 h00. De nuit, c'est un trou perdu au fond de nulle part et les rares cabinas restantes sont complètes ;heureusement un local nous aide à en trouver une, contre pourboire évidemment. On pose nos affaires. Tout est fermé ou en train. Wahaaahhhhhhhhhhhhhhh!!!!!.
On retourne à la petite épicerie du "bled" pour s'acheter un sachet de chips et deux avocats. Ce sera notre repas. Une douche et dodo car demain le réveil est à 5h00 pour aller prendre la navette qui nous amènera à Corcovado.
Date: 11 Février
Lieu: Puerto jimenez - Carate - Corcovado Hébergement: Corcovado tent Camp lodge
Transport: Puerto Jimenez-Carate 6500colons/2 (jeep+navette) Autres: 51$/nuit/p ; 2 repas inclus
Il y a déjà pas mal de monde à 5 h 45. Nous avons eu le temps de voir le jour se lever sur Puerto Jimenez et de prendre un café. Le trajet dure deux heures entassés dans une vieille van dont les sièges ne tiennent pas et où la tête n'est jamais loin de toucher le plafond tant il y a des bosses.
Nous arrivons finalement au bout du chemin vers 8 h00. Là, un monsieur arrive avec son cheval et sa remorque pour prendre nos bagages. Quant à nous, la route se poursuit à pied sur la plage pour une heure sous le soleil matinal déjà bien chaud. Arrivés au bout du bout, et après être passé devant trois Lodge, nous voici à l'entrée du parc. Nous retournons à celui (lodge) qui nous avait fait meilleure impression et c'est là que nous avions finalement réservé la veille avec tant de labeur.
Nous décidons de prendre ça relax. Le Lodge est vraiment cool, propre et chaud.. Nous prenons possession de notre tente, faisons un peu de lavage, allons faire un petit tour sur la plage, bref, relax.

La tente donne directement sur la mer et ses vagues aux allures hostiles. Les rouleaux, sont dirons-nous impressionants. Les Aras sont présents partout, les vols de colonies de pélicans aussi avec la jungle en arrière-plan.
Le Lodge possède une petite parcelle de forêt dans laquelle nous décidons d'aller marcher. Il y fait très chaud et mon T-shirt fraîchement mouillé aurait pu sécher sur moi-même si je ne transpirerais pas comme un malade. Après un petit deux heures de marche, il est temps de se rafraîchir un peu avec la douche et nous attendrons le repas en prenant quelques photos de plage au coucher de soleil ennuagé. La bouffe est bonne et le service très courtois. Nous rencontrerons un couple montréalais dans la faune américaine nous entourant.
Petit coin de paradis au bout du bout qui va nous permettre de se reposer un petit peu tout de même.
Date: 12 Février
Lieu: Corcovado Hébergement: Corcovado tent Camp lodge
Infos: entrée du parc 8$/p Autres:
 Une nuit avec le bruit des vagues et des animaux de la jungle. Notre réveil se fait naturellement vers 6 h 45 avec le jour qui passe au travers de notre tente depuis un petit bout. Le déjeuner est un festin et nous avons le choix de manger ce que l'on veut. N'ayant pas de dîner inclus, nous nous en mettons plein le ventre en prévision d'une longue journée de rando.
À 8 h 30 nous sommes à l'entrée du parc Corcovado.
Nous emprunterons la trail qui longe la plage pendant 7,5 km (aller) sous une chaleur à crever.
Quatre litres d'eau seront trop juste tant la chaleur et l'humidité sont intenses. Le petit vent de la mer n'est même pas rafraîchissant. L'eau est tiède. Nous rencontrerons deux serpents et aussi trois sortes de singes, dont la plupart en petite colonie. Contrairement aux arbres, leur tailles sont pas mal moins imposantes que celles vues à Manuel Antonio. On apprécie davantage leur côté sauvage. Nous voyons plusieurs mères ayant leurs petits dans le dos. Nous ferons une halte le midi aux abords d'une petite cascade rafraîchissante bien qu'encore une fois tiède et pour peu qu'on la fasse couler sur la tête arrive chaude dans le bas du dos...
La jungle est sûrement plus ce que l'on attend d'une jungle vers l'intérieur du parc mais les pistes n'étant pas nombreuses, nous préférons ne pas nous aventurer trop loin faute de cartes et de réels sentiers.
Nous revenons vers 16h00 au camp à la limite de la déshydratation mais saufs, les pieds explosés par la chaleur et les jambes bien lourdes . Au moment où j'écris, il fait encore plus de trente degrés. Et la pluie commençe à tomber. Reste à savoir si cela va rafraîchir un peu l'atmosphère. Quoi qu'il en soit la nuit risque d'être réparatrice.
À peine le temps de finir ma phrase que la pluie a déjà cessée. c'est comme ça à Corcovado...
Demain, le programme sera de ne strictement rien faire. Juste pour voir...
Ici l'électricité fonctionne de 5h00 à 9h00 le matin et même chose de soir, le tout grâce à un générateur. Il n'y a pas d’eau chaude car ce n'est pas nécessaire vu la chaleur qu’il fait à l’ombre.
Date:13 Février
Lieu: Corcovado Hébergement: Corcovado tent Camp lodge
Infos: Autres:
Au cours de nos discussions avec d'autres couples en vacances, Il semblerait que beaucoup de choses nous passent sous le nez. Alors ce matin, plus décidons de prendre notre revanche et partons simplement derrière le Lodge dans la forêt avec pour tactique de ne réellement pas faire de bruit et de marcher encore plus lentement. Ce ne sera finalement pas vraiment plus fructueux.
Technique de : Je m'accote et j'attends.
Technique de : J'avance à petits pas sans bruit.
Technique de : J'avance en faisant un peu plus de bruit pour faire bouger les choses.
Bref tout y passe sans grand résultat.
Malgré tout, nous observerons un luneated wood pecker, un chesnut mandibled toucan en plein vol au-dessus de la tête ...
Nous verrons aussi des white face coati et entendrons des singes hurleurs, verrons quelques papillons Julia et des Postman, quelque cloudless sulphur et évidemment des scarlet maccaws et colibris...

Finalement de quoi se plaint-on?
Après du lavage à l'ancienne et un sachet de bouffe lyophilisée, nous tentons une petite baignade avec planche dans l'océan Pacifique. L'eau est toujours aussi tiède et les vagues ne sont pas aussi méchantes qu'elles en ont l'air même si elles ne sont pas à négliger. Quelques vagues se surfent et d’autres nous passent au dessus de la tête.
Le reste de l'après-midi se passe sous les palmiers, dans un hamac. J'essais de "catcher" une chenille en train de se faire "bouffer" par un lézard, en vain puis prends quelques clichés de soleil qu'on finit par voir se coucher. La soirée est consacrée aux pliage des bagages interrompu par une invasion de fourmis dans notre tente.
Demain, nous quittons Corcovado.
Date: 14 Février
Lieu: Corcovado- Puerto Jimenez Hébergement: Cabinas Tomphson 4000colons/2
Transport: 4500colons/2+1000colons(bagages) (jeep+navettes) Autres: douche+toilette collective
 De la même façon qu'à l'aller, il ne faudra pas dix minutes avant huit heures du matin pour que je perde un litre d'eau en marchant sur la plage vers notre lieu de rendez-vous pour le retour à la civilisation.C'est reparti pour deux heures de transport local pire qu'à l'aller. Sur cinq, une seule banquette est fonctionnelle et c'est un grand mot. Une dame termine le trajet couchée dans sa banquette qui s'est enfoncée, on peut même voir la route sous son siège et je dois retenir celui de la personne qui est devant moi, tout comme mon voisin de gauche.
Vingt minutes avant notre arrivée, la batterie se met même à fumer et le chauffeur termine le trajet en retenant sa porte qui ne ferme plus.
Arrivés, nous cherchons une cabina disponible. Il ne reste déjà plus partout de la place.
Nous allons faire un tour de repérage pour savoir d'où part notre bateau pour Golfito le lendemain matin à 6 h. Puis nous trouvons un petit resto local où manger pour pas trop cher.

Ayant repris des forces, nous allons voir pour louer des vélos mais un peu hors prix (2000colons/h/velo). Finalement nous marchons maintenant sous le soleil de midi. Nous traversons la piste d'attérissage locale en vue d'aller trouver une plage pas trop loin et surtout praticable sans trop de pollution, en vain.
Crevé et assoiffé nous revenons vers Puerto Jimenez par le port pour trouver un endroit où se boire une bière fraîche.Nous passons un peu de temps sur "la main" grouillante d'activités, de touristes et de locaux de façon assez énorme pour la taille de la ville.
C'est en soirée que de source relativement sûre, il ne nous est vraiment pas recommandé d'aller sur la côte atlantique. Les conditions sanitaires risquant de n'être pas du tout adéquates; des innondations ayant eu lieues un mois auparavant.
Date:15 Février
Lieu: Puerto Jimenez- Golfito Hébergement: Cabina Princesa Golfo ( 4000colons/nuit/2)
Tansport : Bateau 1800colons/2 Autres:
Le trajet pour Golfito se déroule entre locaux et gros américains racontant leurs meilleurs exploits de pêche sportive. Arrivés de l'autre côté du golf, nous marchons quarante-cinq minutes à la recherche d'une cabina decente. Une fois fait, nous chercherons un café Internet imaginaire. Un peu frustré de notre vaine recherche, nous trouvonsun soda El Quelque chose pour prendre un café et manger avant d'aller faire "el sendero de la torre" qui passe en plein centre du "rifugio nacional de funa silvestre golfito" que personne d'ici ne semble connaître. Chemin faisant nous rencontrons Mickael , un jeune de dix-sept ans qui nous demande s'il peut nous accompagner, chose que nous acceptons sans hésitation. La trail est assez raide et la chaleur encore une fois étouffante à crever. Notre marche matinale nous a déjà pas mal mise à terre. La trail passe par la jungle et la centrale électrique du coin. Il est malheureusement déjà un peu tard pour pouvoir profiter de la faune et puis de toute manière la rudesse du périple nous fait nous concentrer sur la marche en elle-même.
Arrivés au sommet, nous profitons d'une pause lunch pour tenter de converser avec Mickael dont l'anglais est aussi bon que mon espagnol c'est-à-dire mauvais. Puis ce sera la descente avec un coka cola à l'arrivée pour tout le monde. Notre jeune Chico paraîtra bien déçu de n'avoir eu qu'un rafraîchissement : pensant que sa compagnie ferait de lui un guide improvisé. Notre séparation sera par conséquent plutôt froide tout comme la douche de retour à notre chambre. En soirée, vers le port, nous trouvons un vrai café Internet ou pendant que nous écrivions nos e-mail une coupure de courant majeure se produisit. Seule les sur-tensionneurs sauveront nos courriers.
Une véritable pluie s'abat pour les trois heures suivantes. Après un bref repas nous rentrons en taxi.
19 h 30 Karine est couchée pendant que moi j'écris ce petit cahier et potasse un peu notre lonely planet .
Date: 16 Février
Lieu: Golfito - San José Hébergement: Backpacker Costa rica (20$/2/nuit;chambre perso) 
Tansport : bus 5780 colons/2 Autres:
 Départ 5h00 du mat’ pour 7 heures de bus vers San José. Une heure après notre départ, nous avons droit à un contrôle de police. Tous les passagers sont contrôlés. Karine doit même descendre pour trouver son passeport qu'elle pense avoir laissé dans son sac . Finalement, le policier impatient laisse tomber l'affaire et finalement Karine avait son passeport sur elle.
Nous dormons comme on peut dans le bus à air climatisé. Ce qui n'est pas du luxe!! . La route n'est pas trop mal et si cela prend autant de temps c'est que nous devons passer par la cordillera. Nous aurons finalement été jusqu'à 3300 mètres d'altitude ....en bus :-(
Date: 17 Février
Lieu: San José Hébergement: Backpacker Costa rica (20$/2/nuit;chambre perso) 
Infos: trasnport volcan avec bus de Week End 4400colons/2 Autres: entrée du parc du volcan Poas 14$/2
Nous prenons un café et un petit déjeuner à l'auberge avant de partir. Le trajet pour le volcan Poas dure deux heures pour 60 km et se rendre à 2200 mètres. Arrivés sur place, le temps n'est pas vraiment de bon augure. Nous sommes complètement dans les nuages. Alors que tout le monde se précipite vers le cratère, nous commençons par la petite balade proposée au travers de la jungle. On y retrouve une forêt humide à souhait et un peu lugubre. Soudain quelques éclaircies nous font accélérer le pas et arriver à la lagune qu'on ne devinera jamais . Nous continuons alors vers le cratère. Il nous reste deux heures avant le départ du bus, à espérer que cela se dégage car c'est toujours ennuagé. Un groupe de français débarque aussi. On peut voir la déception sur chacun des visages présents au point de vue.
Par chance, nos attentes et espérances sont récompensées à trois reprises pour quatre minutes. Nous finissons par voir le cratère, les fumerolles et le décor du volcan. C'est lunaire et complètement différent de n'importe quoi d'autre. On peut même sentir les émanations de soufre.
Notre attente n'aura pas été vaine et c'est en tant mieux, car c'est un beau spectacle...
Date:18 Février
Lieu: San José - Playa Del Coco Hébergement: Cabinas Las Brisas 7000colons/nuit/2
Tansport : 5h00 de bus ; 2200Colons/p Autres: toilette et douche privées
Le taxi arrive pour nous emmener à la station de bus pour Playa Del Coco. C'est le même qui à notre arrivée, nous a chargé cinq fois plus cher qu'aujourd'hui. Malheureusement, notre espagnol n'étant pas bon, nous ne nous embarquons même pas dans ce genre de discussion. Une fois dans le bus et après avoir passé la vallée centrale pour la énième fois, nous découvrons un nouveau type de paysage beaucoup plus aride, jaune et plus plat, avec de grandes cultures bovines et par irrigation pour ce qui est de ce qui pousse.
Nous arrivons vers 13 h à Playa Del Coco (qui ne ressemble pas vraiment à l'image que l'on s'était imaginée) avec un mal de "bide" assez intense en ce qui me concerne et l’impossibilité de me faire comprendre auprès d'une dame . Nous finissons par trouver une cabina un peu plus excentrée mais plus propre.
Le village est bourré de gros américains partout et de plein de boutiques de souvenirs. Les commerçants nous suivent partout et ne sont vraiment pas accueillants. On pourrait voir des dollars dans leurs yeux. La ville quant à elle est dégueu, encore plus que toutes celles qu'on a pu voir avant. Le vent constant n'aide pas. Les bourrasques soulèvent constamment sable, poussière et déchets.
Nous nous informons s'il y a la possibilité de faire du masque/tuba par nous même à défaut de plongée. Playa Ocotal que l'on avait repéré aussi à trois kilomètres de marche sera notre option.
Date: 19 Février
Lieu: Playa Del Coco Hébergement: Cabinas Las Brisas 7000colons/nuit/2
Infos: 500colons/ bouteilles1.5L d'eau; petit resto 4125colons/2 Autres: toilette et douche privées
Comme décidé la veille, c'est trois kilomètres de marche en 1heure sous un soleil écrasant en direction de Playa Ocotal. La marche nous fait passer par les alentours dont l'aridité est manifestement très visible.
La plage est petite et reliée aux gros complexes balnéaires du coin. Quelques bateaux sont aussi présents dans la crique. Nous nous sommes faits recommander la veille, la partie sud vers les rochers volcaniques. Nous sommes pressés d'essayer nos masques et tubas et à même pas 10 mètres de la plage, le spectacle commence avec déjà une dizaine de poissons différents. C'est très chouette.
Coup de gueule :
Playa del coco aura été un peu décevant. Tout ce qu'on a pu observer de manière généralisée au Costa Rica pris ici toute sa dimension. Je veux parler des déchets qui traînent partout, des matelas sur le bord des routes depuis plus d'un an, des carcasses de voitures et poubelles à la tonne.
Pura vida = rien à f"#$%"#$" tout court. "Je me fous des autres, de Dehors, je veux faire du cash $$$$ point barre". C'est un peu dommage pour un pays qui vend la richesse de ses réserves et parcs et ses vertus écologiques. En dehors de ces jardins,parcs et institutions qui sont aussi des industries touristiques très rodées, le Costa Rica est aussi une poubelle à ciel ouvert ou les autos fument plus que des cheminées et où le bords de route sont des décharges publiques.
Date:20 Février
Lieu: Playa Del Coco - Tamarindo via Libéria Hébergement: Cabinas Pozo Azul 25$/nuit/2
Transport: bus 600colons/2 + 880colons/2 Autres: cuisine/toilette/douche privées
Route pour Libéria.
Karine a mal dormi tout comme moi mais en plus, se réveille avec un mal de tête et de la fièvre. Nous préférons tout de même quitter la place. Notre premier trajet dure une heure. Manquant de justesse la connexion de 10 heures nous prenons le bus de 11h15 pour Tamarindo.
Cuento tiempo por tamrindo ? je demande au chauffeur.
2h30 qu'il me répond pour 75 km. On se sera arrêté dans tous les petits"bleds" du coin.
Tout ici( à Tamarindo) est en construction ; cela ressemble pas mal à une petite station balnéaire en devenir pour ce qui ne l'est pas déjà. C'est aussi un "surfeur land" mais la place semble agréable et la plage est belle et gigantesque..

La journée étant déjà bien avancée et la forme de Karine moyenne, nous prenons ça tranquille après être aller faire un petit tour sur la plage à laquelle on a accès juste en face de notre porte pour voir le coucher de soleil et ramasser quelques coquillages.
Date: 21 Février
Lieu: Tamarindo Hébergement: Cabinas Pozo Azul 25$/nuit/2
Infos: Autres: cuisine/toilette/douche privées
Réveil vers 8 h 30 après une nuit agitée et difficile d'endormissement (moustiques, bruit et probablement les médicaments pour la malaria).
Karine étant malade et alitée et après un sortie avortée et une visite chez le médecin, je repars, mon appareil dans le sac, de manière à prendre quelques clichés de l'ambiance de plage. Certains prennent peur pensant que je travaille pour les flics, d'autres moins me proposent sur le chemin de l'herbe et de la cocaïne.
Après un après-midi passé sur la plage à l'affût d'un quelconque évènement, je reviens à la chambre afin de malgré tout faire profiter Karine d'un coucher de soleil . La soirée sera passée à se boire deux bières locales et écrire mon journal.
Date: 22 Février
Lieu: Tamarindo Hébergement: Cabinas Pozo Azul 25$/nuit/2
Infos: Autres: cuisine/toilette/douche privées
 Karine va mieux. En après-midi, nous partons pour une petite marche sur Playa Grande. Pour s'y rendre, il faut passer l'estuaire de la petite rivière. 1mn30 en bateau de pêcheur. Après avoir vidé nos poches de 230 colons qui nous restent pour la traversée, nous nous disons que la marée devrait être assez basse à notre retour.
Nous marchons un bon 1 h 30 sur la plage de sable blanc.
En saison, c'est une des plage qui accueille de nombreuses tortues venues pondre leurs oeufs. Les seuls indices nous illustrant ce phénomène sont des traces sur le sol ainsi qu’un monticule de sable un peu plus haut sur la plage.
Le soleil descendant tranquillement, nous décidons de faire demi-tour mais surprise ! à notre retour à l'esturaire, la marée n'a pas baissé suffisamment pour nous éviter une nage forcée avec le matos photo. Deux choix: soit par l'estuaire avec le courant et les hypothétiques caimans soit par la plage de surfeurs avec de gros méchants reefs. Le stress nous "pogne"...
Karine fait une avancée par l'estuaire espérant avoir pieds jusqu'à ce qu’elle les perd. Le courant est vraiment fort. Une fois traversée, son sac de taille tenu sur la tête a finalement pris l’eau et Karine est dirons-nous quelque peu tendue. Saine et sauve, elle s'arrange de trouver un gars qui pourrait me faire traverser en planche de surf .
Un grand maigre d'1m85 lui répond que c'est inutile car il y a un passage plus vers la mer où l'on a pied jusqu'à la taille. Carotte!!!! Les vagues sont énormes et les reefs plus que violents. Je suis "pogné" au milieu de mon trajet avec de l'eau aux épaules incliné à 45 degrés dans l'eau et les vagues qui me passent au-dessus de la tête juste en dessous de mon sac de taille tenu à bout de bras avec mon appareil pratiquement neuf !! (Je mesure tout de même 15 cm de moins que le gars). Cela ne va pas vraiment à ce stade et je commence sérieusement à me demander comment je vais sauver mon matos. Une grosse vague et une poussée d'adrénaline me font accélérer surtout que mes bras fatiguent et je sens que cela ne prendrait pas beaucoup pour perdre pied car le contrôle lui n'est plus à ce point là non plus. Finalement le niveau de l'eau devant moi baisse ou plutôt la plage se rapproche. Sauvé! Moi comme mon matos.Yes !!
Je me retourne vers la mer, le coucher de soleil prend fin. Il était beau celui-ci.
Date:23 Février
Lieu: Tamarindo Hébergement: Cabinas Pozo Azul 25$/nuit/2
Infos: 40$/2 pour le parc marin Las Baulas (faire attention aux dates !!!) Autres: cuisine/toilette/douche privées
Ce matin, mission banque. Nous arrivons pour l'ouverture et déjà, il y a 25 numéros devant nous (mieux qu'hier où il y en avait plus de cent). De retour en fin matinée, nous prenons un petit déjeuner et nous décidons ensuite d'aller visiter le parc marin Las Baulas qui, à cette époque, est une carotte monumentale ; une arnaque dans laquelle nous sommes tombés. 20 $ par personne pour un tour de bateau de deux heures pour aller tenter de voir des caïmans et alligators. Double Carotte !!! Pas un signe, pas une trace pas un soubresaut. Seuls quelques oiseaux résidants dans la mangrove.
Une petite halte pour aller voir "l'arbre" à singes hurleurs tellement habitués a voir des "gangs" de touristes au point même de nous pisser dessus. Bref une petite balade très moyenne.
En soirée, nous profitons de notre dernier coucher de soleil à Tamarindo et ramassons quelques derniers coquillages
Date: 24 Février
Lieu: Tamarindo - Rincon de la Vieja via Libéria Hébergement: Hacienda Guachipeline
Transport: bus 840cnes/2 + taxi10000cnes/2+péage 1400cnes/2 Autres: 92.16$/nuit/2 tout inclus
Ce matin, nous partons pour Rincon de la Vieja, via Liberia . Le voyage se fait de plus en plus tassé au fur et à mesure que le bus s'arrête dans les petits villages.
Nous arrivons vers 11h00. Le temps de trouver une banque, de manger un bout et finalement trouver un transport pour Rincon de la Vieja. Nous serons à l'Hacienda vers 13 h après une heure de route chaotique dans la honda civic d'Aodi, notre taxi improvisé.
Mis à part le service, les chambres sont impeccables et très sympa. Après y avoir déposé nos affaires, nous prenons le chemin vers une des chutes du domaine ; un petit coin de paradis à l'eau turquoise à 1.5 km de la chambre. La couleur de l'eau est sûrement due au souffre du volcan dont nous sommes au pied.
Chemin faisant, les chevaux semi-sauvages nous accompagnent. Les paysages sont très différents de ce que l'on a pu voir jusqu'à présent .C'est très aride et vert par endroits. Drôle de "mix" mais très agréable pour les yeux. L'hacienda est pleine de chevaux. C'est le mode de vie du coin il semblerait . Le soir, nous profitons du buffet, la bouffe y est bonne et en quantité .Ayant peu mangé le midi, nous en profiterons entre un groupe de Français et un autre d'Allemands.
Date: 25 Février
Lieu: Rincon de la Vieja Hébergement: Hacienda Guachipeline
Infos: entrée du parc national 5580colons/2 Autres: 92.16$/nuit/2 tout inclus
Ce matin, réveil à 5h30 avec les 3 oies de l'hacienda qui se sont mises à gueuler histoire de dire à tous les animaux du coin que c'est l'heure de se réveiller.
À 8 h 30, nous sommes sous le soleil par 34C en train de marcher vers l'entrée du parc situé à six kilomètres. Finalement, une navette nous prend en stop pour les 1.5 km restants. Une tranche de rigolade pour eux, nous voyant ruisseler si tôt en journée.
Les gardiens du parc sont serviables et riches en renseignements. Ils nous suggèrent une rando de deux heures et éventuellement une autre de quatre heures pour aller voir une chute ; Nous ferons le premier circuit en trois heures. La jungle est belle, les sentiers riches en découvertes. Nous voyons plusieurs fumerolles, un volcanito et des paysages très variés et colorés. Les émanations de soufre sont constantes et la chaleur des bassins varie entre 76 et 105 degrés. C'est la première fois que l'on voit de tels paysages. À notre fin de parcours nous nous arrêtons pour une petite pause lunch et pour jaser cinq minutes avec les "rangers" du parc qui nous expliquent que de voir le sommet du volcan comme on le voit aujourd'hui est exceptionnel pour la saison. Cela nous fait un peu regretter de ne pas l'avoir gravit. Au gardien d'ajouter qu'ils ne peuvent en baliser le sentier tellement les émanations et conditions sont trop dures pour les panneaux.

La journée est encore jeune et nous décidons de faire un petit détour sur le chemin du retour pour aller voir une nouvelle chute. Cela en valait la chandelle ; la chute est vraiment belle. Le sentier se fait de plus en plus escarpé jusqu'à rejoindre finalement le niveau du rio et se terminer par un mini canyon ou finalement au détour d'une courbe apparaît la chute de 25m. L'eau est bleue translucide, dans le bassin les roches sont couvertes de mousse aux alentours et lissées à d'autres endroits, nous laissant imaginer la quantité d'eau devant couler pendant la saison des pluies. Après une autre petite pause rafraîchissante et nécessaire pour les pieds, nous continuons notre route vers l'hacienda, sous le soleil de 14 h00. Nous serons finalement pris en stop pour les derniers deux kilomètres par une famille de Québécois rencontrée un peu plus tôt dans le parc.
Une partie d'échecs, une petite baignade dans la piscine pour Karine, un coucher de soleil passé en compagnie d'une gang' de français hétéroclites, dont le guide nous paiera un petit coup de Rhum local en apéro fait notre fin de journée jusqu'au repas du soir. Pour le reste comme d'hab, avec une petite marche au clair de lune et nos journaux de bord.
Date: 26 Février
Lieu: Rincon de la Vieja - Libéria Hébergement: Hotel Guanacaste (10000cnes/nuit/2)
Transport : taxi 10000colons/2 Autres: 2000colons/2 pour la corrida
 Petit changement de programme ce matin .Les bains thermaux sont payants; nous décidons à la place, d'aller voir la chute que nous n'avions pas encore faite. 35m d'une belle chute mais la baignade y est impossible. Nous retournons donc à la première chute que nous avions faite sur le domaine de l'hacienda ;Là, on y mangera et prendra un petit bain rafraîchissant en attendant Aodi qui doit venir nous rechercher vers 15 h pour Liberia. Pendant tout le chemin du retour, nous avons droit à un anglo-hispano-franco exposé de toutes ses conquêtes de passage sur Liberia. "Pura vida!!" n'arrête pas de répéter notre chauffeur. Et puis ce soir c'est « Muchos Fiesta » à Libéria. Après avoir déposé nos affaires à l' hôtel et être allé chercher les billets de bus pour le lendemain, nous nous dirigeons vers le bruit, la musique et les pétards de la place. C'est une sorte de grosse foire avec en plus une arène, où nous décidons d'aller passer un peu de temps .
C'est une arène pleine de gars complètement saouls qui essaient de ne pas se faire encorner par un taureau plus ou moins affolé et/ou énervé. Parfois, on assiste aussi à un rodéo; l'ambulance n'est jamais bien loin et régulièrement sur le chemin, le commentateur gueule dans son micro, la TV ne manque rien. Bref on y est . Le feu d'artifice part derrière nous. quand cela se termine et on décide alors de retourner vers la plaza centrale pour manger un bout. Nous y verrons même une démonstration de danses traditionnelles.
Notre séjour dans la région du Guanacaste se termine en beauté. On est bien content d'avoir pu assister à une fiesta locale, chose que nous n'avions pas encore eu l'occasion de faire.
Pura Vida !!!
Date: 27 Février
Lieu: Libéria- San José Hébergement: Costa Rica BackPacker 9200colons/nuit/2
Transport: Bus 1850 colons/2 Autres:
 Nous sommes à la station de bus vers 7h30 pour un départ vers la capitale. L'allée centrale sera remplie pendant plus de la moitié du trajet.
En après midi, étant fatigué nous faisons la sieste en cette avant dernière journée au Costa Rica. Karine elle, reste couchée; Quant à moi, je pars faire une petite virée d'une heure avant le coucher du soleil dans l'espoir de prendre quelques clichés.
Une maman me rattrape mécontente qu'un de ces enfants soit sur une de mes photos. sans résistance et de façon très correcte, je lui fais voir que j'ai bien effacé la photo en question (vive le numérique!).
Date: 28 Février
Lieu: San José Hébergement: Costa Rica BackPacker 9200colons/nuit/2
Infos: Autres:
Ce matin, on se réveille tranquille; la journée est réservée pour un programme de départ. Nous passons pas mal de temps dans un magasin de musique de l'Avineda Central afin de ramener un petit quelque chose de local (nb:voir ambiance musicale, ci dessus). Par la suite, nous errons une dernière fois dans les rues et dans certains quartiers moins fréquentés, où là, la "faune locale"(prostitution,drogue,trocs douteux) fait tout de même un peu plus peur et ce n'est pas le poste de police qui s'y trouve qui se veut rassurant.
De retour à l'auberge, c'est la mise en boîte de quelques souvenirs et nous profitons de ne rien faire en short au bord d'une piscine un 28 février !!!.
Date:1Marser Mars
Lieu: San José - Montréal Hébergement: Chez Nous
Voyage, Voyage !!!
 
 
Copyright © Julien Lebreton, 2005